Flins sans F1 !

MathieuÎle-de-France, Lutte, Edition 2010

« Je crois que le vrai Tour de France c’est le vôtre ! »

Jean-Paul Jaud, réalisateur du film « Nos enfants nous accuseront », était présent au rendez-vous fixé à la Ferme de la Haye par le collectif « Flins sans F1 », avec l’AlterTour.
Commencée à Chaussy par la visite de la Ferme de La Bergerie en compagnie d’Olivier Ranke, la journée s’est terminée dans la convivialité et la danse avec l’accueil réservé aux altercyclistes par le Comité des Fêtes de la Mairie des Bréviaires.

Jean Mallet, Maire de Mézy Sur Seine et Conseiller Régional d’Île de France et Fabienne Lauret, membre du Collectif « Flins sans F1 », ont rappelé le combat des opposants au projet de circuit de Formule 1 entre Flins et les Mureaux. Jean-Paul Jaud a ensuite pris le relais de la parole :
« Je voulais dire d’abord bravo aux gens du Collectif et au maire de Mézy sur Seine, le premier que j’ai rencontré pour ce combat de la F1. Parce que c’est un vrai combat, car vous l’avez mené jusqu’au bout et puisque vous l’avez gagné. Donc, j’en suis ravi et d’autant plus qu’il y a une séquence dans le prochain film, la suite de « Nos enfants nous accuseront », qui va s’appeler « Sever, la voix de nos enfants », qui sort au cinéma le 10 novembre, qui est consacré bien sûr à ce problème, ici, de circuit. J’étais venu faire une interview d’un agriculteur, un jeune agriculteur, qui venait s’installer avant de savoir le résultat. Et je suis ravi que vous ayez gagné. Bravo !
Aussi, je veux dire combien je suis content, car je suis cycliste aussi. En tant que réalisateur de télévision, je suis dans l’aventure de Canal + depuis le début et j’ai filmé tous les sports, même le Tour de France y a quelques années. C’est pourquoi je suis vraiment très heureux d’être là aujourd’hui. Car je crois que le vrai Tour de France c’est le vôtre ! C’est plus l’autre. Il est dépassé. C’est comme ce que vous venez d’évoquer à propos du circuit de F1, c’est quelque chose de dépassé. Et je pense qu’aujourd’hui, le vrai Tour de France, c’est le vôtre ! Voilà ! Et je vous soutiendrai dans le mesure du possible et, dans tous les cas, je vous dis : « Bravo, et continuez ! »