Le Tour de France de l’alternative

MathieuRevue de presse

Des membres d’«Amay en transition» ont accueilli les participants de l’Alter Tour au Musée du Cycle.
Des membres d’«Amay en transition» ont accueilli les participants de l’AlterTour au Musée du Cycle.-ÉdA

Une soixantaine de cyclistes participant à l’AlterTour sur le thème du climat se sont arrêtés au musée du Cycle à Amay, vendredi soir.

«Le monde de demain existe Il ne vient pas d’en haut, il naît au sein de la société civile», indique la Française Geneviève (Orléans) qui en est à sa sixième participation à l’AlterTour, cet autre «Tour de France» sur le thème du climat, lancé il y a 8 ans et qui rassemble cette année une soixantaine de cyclistes.

Des cyclistes qui sont originaires de France, de Belgique, de Suisse, d’Espagne – le groupe compte même une Américaine. Tous ont fait étape à Amay, vendredi soir. Ils ont été accueillis par «Amay en transition», mais aussi par les membres du Club Huy Grand Cycle, vêtus d’habits d’époque (19e siècle)

«Notre objectif est de montrer aux gens l’histoire du vélo», explique le fondateur du club et du Musée, Roger Wéry. Habillés en boulanger, prêtre, sœur ou encore infirmière, les membres du club sont d’ailleurs montés en selle pour faire les derniers kilomètres avec les participants de l’Alter Tour qui bouclaient un parcours de 60 kilomètres, ce vendredi, par une visite guidée du Musée.

À l’image de l’arrivée à Amay, les étapes du Tour de 1 200 kilomètres sont agrémentées de rencontres. C’était le cas à Gonoy le 6 août où le groupe a passé la nuit à la ferme de la Sarthe où le collectif citoyen «Terre en vue» tente de sauver l’exploitation. «Notre but est d’aller à la rencontre des alternatives à la société actuelle. Le vélo n’est qu’un prétexte, poursuit Geneviève. Nous voulons rencontrer des personnes qui ont fait des choix doux en matière d’économie, soutenir l’agriculture paysanne… Le groupe fonctionne en autogestion et nous défendons une consommation responsable, bio et locale. Nous n’avons pas de bagage, car nous voulons que l’Alter Tour soit accessible à tous. Les bagages et la nourriture sont dans la camionnette. Du coup, le plus jeune des participants à 6 mois et la plus âgée a 71 ans.»

Vendredi soir, après la visite du Musée, le groupe a passé la nuit au terrain de foot où se déroulait une soirée auberge espagnole, avant de reprendre la route vers Liège, ce samedi matin. À noter qu’il reste des places pour la dernière semaine de l’Alter Tour qui relie Lille et Calais.

Source, l’avenir.net : http://www.lavenir.net/cnt/DMF20150807_00685306