Hallo les Flandres !

MathieuAgriculture, Belgique, Édition 2015

Réveillés à tour de rôle par les avions de l’aéroport international de Bruxelles puis par de menaçants serre-fils, le groupe d’Altercyclistes s’est levé tant bien que mal à partir de plus ou moins 6h00. Réconfortés par l’ouverture d’un pot de pâte à tartiner au chocolat, le groupe a trouvé la force d’affronter une vague de départ tout à fait déchirante. Par chance, ce matin la pluie ne fut pas au rendez-vous contrairement à ce qu’annonçaient les prévisions météorologiques de la vieille.

Humides à cause de l’orage du jeudi soir mais néanmoins beaucoup moins qu’ils ne l’auraient pu l’être grâce à l’aide précieuse et spontanée des zadistes qui limitèrent les dégats de la tempête sur le campement, les volontaires Altertouristes ont quitté la ZAD du Keelbeek d’Haren avec seulement une toute petite heure de retard pour se diriger vers quelques haut-lieux de la capitale belge au premier rang desquels l’Atomium. Après une photo-souvenir de rigueur face à cet imposant monument témoin de l’exposition universelle de 1958, la joyeuse équipée a poursuivi son périple pour sa première et dernière journée à travers la partie flamande de la Belgique.

Pendant plus de septante kilomètres, au cœur d’une campagne où moutons et autres poneys abondent, les affiches et bribes de conversations saisies ça et là ont plongé nos cyclistes dans une atmosphère pour le moins exotique. Le groupe a pu profiter des équipements publics de la ville de Ninove pour sa pause déjeuner avant d’atteindre après un ultime effort la récompense finale, celle de son arrivée à la ferme Boskanter à Opbrakel, chez Ine Debrabanbere, son compagnon et leur deux filles.

2015-08-14_19.27.57_5907Installés depuis quatre ans dans cette ferme dont ils ne sont propriétaire que depuis un an, la famille cultive légumes, fruits et petits fruits selon des méthodes issus de la permaculture. Ine travaille pour l’instant à l’extérieur avec pour objectif de pouvoir un jour vivre exclusivement de son activité agricole notamment par le biais de la vente de produits transformés. Il est important de noter que la famille est régulièrement aidée par de nombreux bénévoles internationaux, les fameux woofeurs, au nombre de six plus un enfant au moment de notre passage. En effet, ce lieu a aussi pour vocation d’être un espace d’échange.

C’est ainsi qu’après une toilette autant méritée que nécessaire, le pétillant Altergroupe a bénéficié d’un chaleureux accueil ponctué par la dégustation de pains au levain et pizzas maison et, cela va sans dire, de bières artisanales bio et locale comme la mousseuse « Quintine ». La soirée s’est poursuivie pour certains par l’esquisse de quelques pas de danse rendue possible par l’accordéon de Margret, la voisine, puis par celui de Marine ainsi que des conseils chorégraphiques d’Elsa et Boris, notre couple de danseurs tout terrain.

Merci à toutes et à tous pour cette belle journée !

 Amandine B.