L’AlterTour arrive dans le Puy-de-Dôme : la rencontre du bio et du vélo

PaulineAlterTour, Auvergne-Rhône-Alpes, Edition 2022, Revue de presse

Depuis 2008, l’AlterTour sillonne les routes de France à la découverte de ceux qui vivent autrement, soucieux de l’avenir. Cette année, les cyclistes passeront par l’Auvergne.

« Tout a commencé en 2008. À cette époque, le débat sur les OGM fait rage. Nous, on a voulu célébrer ceux qui luttaient contre tout ça. » Les uns les autres se rassemblent. Ensemble, ils créent l’AlterTour.

Environ quatre cents cyclistes mobilisés

L’objectif ? À coups de pédale, les bénévoles vont à la rencontre d’agriculteurs, de citoyens, qui choisissent de vivre autrement. « Au début on se concentrait seulement sur les modes d’agricultures alternatives. Et puis très vite, on s’est intéressé à la problématique de l’habitat, de l’énergie et même de l’éducation. Tout ça est lié au final. » détaille la jeune femme.
Le tour à vélo a commencé le 11 juillet au départ de Nice. Avec environ quatre cents cyclistes mobilisés, l’objectif n’est pas de « tracer » mais bien de prôner un mode de locomotion douce, de prendre le temps et de rencontrer les acteurs de l’écologie.

Tour de France de la coopération

« On reste une nuit ou deux sur les sites. Prairies à la campagne, terrain de foot en ville, on a juste besoin d’espace. Nous sommes totalement autonomes grâce au camion qui nous accompagne »

Pauline (Coordinatrice du projet)

À l’intérieur, des douches et toilettes sèches, et même quelques réchauds. Réel tour de France prônant la coopération. Les arrêts dans les fermes bios sont l’occasion de faire les achats afin de redonner des forces aux cyclistes.
Les étapes font en moyenne une trentaine de kilomètres, rendant accessible le périple à tous. « Le plus ancien a soixante-dix ans ! » s’amuse Pauline.
L’AlterTour bouclera sa quinzième édition en capitale auvergnate. Avec l’aide du Collectif vélorution de Clermont-Ferrand, les bicyclettes arpenteront la ville, le dimanche 28 août. Les « alter cyclistes » célébreront, une dernière fois, ceux qui ne participent pas à la course effrénée du « produire plus, coûte que coûte. » 

Marie Bernard – La Montagne