Chèr.es ami.es lecteurices,
Nous sommes toujours aussi heureux.ses de vous retrouver, ayant été mandatés Marthe et moi pour vous narrer les péripéties de cette nouvelle journée inénarrable des altercyclistes en pays creusois. Mais revenons un instant à la journée d’hier qui vit la création d’une salade exceptionnelle dont Philippe n’a malheureusement pas voulu nous divulguer la recette malgré nos nombreuses sollicitations et soudoiements sournois (ce qui est tout à son honneur).
Vous décrire le parcours d’aujourd’hui, lundi 14 juillet est un vrai plaisir, un paysage d’une beauté rare, succédant à un autre paysage tout aussi merveilleux et qu’y a-t’il de plus beau qu’un beau paysage, je vous le demande ?
Les côtes ont succédé aux côtes puis aux descentes, parfois plusieurs côtes successives avec de rares descentes ; l’oreille du journaliste, toujours à l’affût, peut à présent vous résumer ce qu’il a perçu dans les différents commentaires proférés par nos cher.es altervélistes : « Trop de côtes, pas assez de descentes ! ». (peut être est-ce là une suggestion subliminale pour un futur périple constitué essentiellement de pentes descendantes?)
Pourtant des solutions ont été dévoilées sur la route, par Fred, nous rappelant que des ingénieurs ayant planché sur le sujet n’ont pour le moment pas trouvé d’autre solution que de retourner le vélo en pédalant à l’envers, solution hasardeuse, dont les essais sont pour le moment peu concluants,
ainsi que Frédéric qui m’a rappelé qu’il avait imaginé, enfant, un ascenseur de part et d’autre de la pente, raison pour laquelle je lui ai demandé au nom de toustes de nous transmettre les plans de son invention !?!… (Peut être les Frédéric ont ils la chance de posséder certaines connexions neuronales dont le reste de la population reste exempt ?)
Le repas du midi fut correct, en entrée une entrée, au dessert un dessert avec quelque chose entre les deux, ce qui nous ne saurait évidemment pas nous faire oublier l’excellente salade de la veille !
Que vous dire d’autre : que l’un des préparateurs de l’étape (le plus jeune) s’est retrouvé après une pause en fin de file! Qu’il a fini par retrouver sa place en nous intimant de nous serrer en « packs » !
« Pacotilles, …, Paco R… ? »
« Non, packs de bière nous a-t-on répondu ! »
« … de 6 ou de 12 ? »
« De 6 ! »
Considérez vous même à quels rares spécimens on confie nos vies… D’autant que j’ai appris, par le dit intéressé, (un certain A..X) que le conducteur du minibus ne savait pas lire, ayant besoin d’un copilote pour déchiffrer les panneaux !
Vous comprendrez alors pourquoi je dois en référer à nos instances supérieures dès notre retour…
Nous avons malgré tout été fort bien accueillis par la Liberté en personne dans le village de Chateau-Neuf-Pas-Du-Pape (De-La-Forêt!)
Je passe maintenant la plume à ma confrère émérite Marthe, morfondue au fond du minibus une partie de la matinée, (avec une radio intermittente, sa batterie ayant enfin été retrouvée sous les pieds du conducteur analphabète – mais néanmoins exceptionnel réparateur de vélo-), qui a donc répondu à notre éthique du journal: « Être sur tous les Fronts, des Faits, rien que des Faits !»
Puisqu’il n’y a eu d’autre part aucunes Altercations, Alterations, Alternoiements d’aucune sorte nous ne pouvons donc,
(De nos envoyés spéciaux en Creuse, Marthe et Philippe) que vous souhaiter un bon rétablissement suite à cette lecture


