L’auto-gestion évolutive : un concept d’avenir

MathieuÉdition 2011, Provence-Alpes-Côte d'Azur

Hormis les rencontres avec le collectif d’Attac d’Arles, un autre temps fort de la journée du 27 juillet a été la préparation du repas en musique, signe s’il en est de l’importance de la nourriture dévorée par les Alter cyclistes, et donc sub conséquemment de sa préparation.
Or donc, ce moment festif a été l’occasion de la création ex nihilo, ou peu s’en faut d’un nouveau concept qui est apparu au fur & à mesure de ce temps aussi brouillon que bon enfant.

Mais revenons au détail de cette maturation cérébrale autant que culinaire.
A savoir : chacun(e) des participants avait une idée bien arrêtée concernant tant le déroulement des opérations que le menu à proposer à nos convives : or donc, au regard des ingrédients disponibles (légumes en pagailles, coquillettes du midi, épices diverses & variés, dont l’incontournable pistou…), il fallait donc trancher d’une manière ou d’une autre autre, ce qui n’était point chose facile, chacun(e) défendant ses propres pratiques, et ne voulant pas y déroger…
Et c’est précisément à ce moment que la magie de « l’autogestion évolutive », nouveau concept à faire breveter sans plus tarder, à vu jour : chacun(e) s’est accordé pour glisser au fur & à mesure de la préparation des ingrédients (de l’oignon au courgette, des œufs aux coquillettes) et de leur cuisson, son grain de sel…
Et, miracle de la cuisine, chacun(e) a ajouté sa touche à cette œuvre collective qui a été plébiscitée par des Alter Cyclistes pourtant pas si affamés, au vu du peu d’activités physiques pratiquées dans l’après-midi…
Comme quoi l’autogestion peut avoir un avenir pertinent, à condition que chacun(e) puisse y apporter sa contribution personnelle.

Hervé, alterjournaliste du soir