Étape du 23 juillet : association APTE et le collectif STOP ITER

MathieuÉnergie, Édition 2011, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Transverse

Présentation de l’association APTE :

a) Démonstration du four solaire pour la cuisson des aliments et la stérilisation des bocaux ; ateliers de fabrication de four en deux jours, sous forme de caisson avec une vitre épaisse.

b) Formation aux économies d’énergies, notamment dans le domaine agricole à orientation biologique. Par exemple, la production de spiruline dans une ferme alimentée par des panneaux photovoltaïques.

c) Les animations & conférences à la prévention de l’exploitation des gaz de schiste, en relation avec le Parc Naturel Régional du Lubéron.

d) Les recherches et innovations techniques : par exemple le recyclage & la filtration des huiles de l’huile d’olive usagée pour les machines agricoles ou encore la turbine Tesla dans le canal pour de la production d’électricité.

e) la création d’Enercoop PACA, avec corrélativement un projet d’implantation d’une micro-turbine dans la région, avec le concours d’un constructeur de Millau.

f) Les rencontres éco-citoyennes de Méridol, en juin, avec un marché de produits bio régionaux, des conférences & autres tables rondes, soit au total 140 exposants et 12 000 visiteurs…

e) La mise en place du « parcours éco-paysan », en vue d’installer des « éco-paysans » avec les Associations Bio de Provence, l’ADEAR & le CFPPA, c’est dire si ces sigles ne sont pas faciles à retenir & encore moins à décrypter…

Les informations primordiales à faire passer restent dans le domaine de la de la réduction énergétiques en tous genres, « histoire de ne plus avoir une attitude schizoïde en la matière ». A bon entendeur…

Par contre, la sensibilisation des agriculteurs conventionnels à tous ces sujets a été un échec patent, malheureusement.

Pour tout contact :

Association de Promotion des Techniques Ecologiques (APTE)

Les Gardiols 84 360 MERINDOL

adresse courriel : apte.formation – at – free.fr

site internet : www.apte.asso.org

Le projet ITER a été présenté succinctement, compte-tenu de l’heure tardive, par un représentant émérite du collectif STOP ITER, regroupant une quinzaine d’Associations et Europe Ecologie Les Verts, projet pharaonique de recherche regroupant déjà plus de 4 personnes, travaillant entre autre sur le démantèlement du MOX, ce qui en fait le plus gros employeur de la région.

ITER, de quoi s’agit-il ?

C’est, pour reprendre les termes du dossier de la Marseillaise, version Alpes du jeudi 21 juillet 2011, « une expérience scientifique qui doit démontrer la faisabilité scientifique & technologique de l’énergie de fusion, et ainsi ouvrir la voie à son exploitation industrielle et commerciale.», sachant que 35 installations d’expérimentations nucléaires sont déjà effectives sur le site.

Rappelons pour mémoire que l’enquête d’utilité publique a été prolongée jusqu’au 4 août.

Les principaux points de critiques évoqués :

– le budget du projets à venir, concernant notamment sa sous-estimation : 5 milliards d’euros initialement, 15 milliards actuellement, ce qui provoque des discussions au sein même de la direction d’ITER, à en croire le syndicat CGT.

Il est vrai que ce budget, au regard des 70 millions dévolus aux économies d’énergie par le Conseil Régional, et les 140 millions pour l’édification du lycée international pour les enfants des ingénieurs des nombreux pays impliqués dans ce projet ITER d’ores & déjà impliqués : le Japon, l’Inde, la Corée du Sud, la Chine, la Russie, les Etats-Unis, l’Union Européenne (plus la Suisse). Au total, plus de 34 pays participent financièrement au Projet ITER.

Outre le surcoût du projet, les risques sismiques et la pollution par le tritium, « extrêmement dangereux du point de vue de la sûreté & de la contamination environnementale (…). Le tritium est hautement toxique avec une dose mortelle de 1 mg. », selon les propos de du Prix Nobel de physique Masatoshi Koshiba repris dans le même Marseillaise, journal par ailleurs résolument favorable au projet ITER, nul n’est parfait, n’est-il pas…

Le projet ITER est de fait déjà sur les rails, sachant que la construction des bâtiments non nucléaires a commencé le 4 août 2010.