L’AlterTour a fait étape à la Maison du cidre

MathieuAgriculture, Bretagne, Revue de presse, Édition 2016

Une cinquantaine de personnes à vélo ont fait escale à la Maison du Cidre d’Argol. Tous font partie de l’AlterTour . L’AlterTour est un tour de France à vélo fait par des amateurs, « dans l’entraide et la bonne humeur », explique Baptiste Arnaud, organisateur bénévole.

Le but de cette association est de « relier les alternatives à vélo. Faire connaître des gens qui cultivent autrement, qui vivent autrement, qui produisent autrement. C’est retrouver un mode de vie non dopé, pour une planète non dopée. » Plus de 300 personnes « sur l’ensemble du tour, » participent à cet événement.

« Pour une cinquantaine de participants en moyenne tous les jours. Certains nous rejoignent en cours de route et d’autres nous quittent. » Leur credo ? Le bio ! « Nous faisons des étapes uniquement chez des producteurs bio. » Avec une assistance technique nécessaire pour parcourir les quelque 30 à 60 km par jour : « Nous avons une voiture-balai, avec des vélos de rechange, ou que l’on peut prêter à ceux qui désirent participer mais qui n’en ont pas. Et un camion pour les bagages, le nécessaire pour faire la cuisine et les infrastructures pour l’hygiène. Toilettes sèches et douches. Le but est d’être autonome. Nous ne demandons qu’un endroit pour dormir. » Un événement qui prend de l’ampleur : « C’est la 9e édition ! On change de région tous les ans. Il y a entre 30 et 50 bénévoles qui se réunissent pour préparer le tour. Il est ouvert à tous, les prix pour les inscriptions sont entre 18 et 49 €, selon les moyens des participants. 32 €, c’est la moyenne pour établir l’équilibre budgétaire nécessaire pour les réparations du camion et la nourriture. »

Une organisation bien huilée : « À la fin de chaque journée, nous définissons et répartissons ensemble les diverses tâches à effectuer par le groupe, les repas à faire par exemple. »

Un tour de France qui fait des émules et fait découvrir les régions françaises mais également tous les producteurs bio, qui œuvrent tout au long de l’année pour une France non dopée.

Source : Ouest France