Un autre tour de France est parti d’Amiens

JulieÉdition 2018, Revue de presse, Hauts-de-France

Rencontre avec François Ruffin avant le départ. Lire l’article complet sur Le Courrier Picard

L’AlterTour parcourra la France pendant six semaines à la rencontre d’initiatives locales, afin de faire la promotion des projets liés à l’économie sociale et solidaire. Le périple a démarré d’Amiens ce lundi 16 juillet.

Un tour de France cycliste alternatif

Organisé par l’association AlterCampagne depuis onze ans, l’AlterTour, est, comme son nom l’indique, un tour de France cycliste alternatif. Cette manifestation itinérante, dont l’édition 2018 vient de partir d’Amiens, a pour but de valoriser les initiatives liées à la transition écologique, à la biodiversité, à l’agriculture biologique, ou encore à la résistance contre des projets climaticides menaçant des terres agricoles ou des sites naturels.

Pour le départ, rencontre avec François Ruffin

Le départ de l’épreuve de cette année a donc été donné d’Amiens, officiellement samedi 14 juillet, notamment pour aller à la rencontre du groupement agricole d’exploitation en commun (GAEC) des Franches Terres, à Pont-de-Metz (lire ci-dessous). Mais c’est autour du député (FI) de la Somme François Ruffin, et de son journal alternatif engagé Fakir, que le départ « réel » a été donné ce lundi 16 juillet. Devant le siège du journal, dans le quartier Saint-Leu, à deux minutes du parc Saint-Pierre, les « altercyclistes » étaient assis en rond afin de discuter des engagements du député, dans le département notamment. Une discussion ouverte à tous, qui a permis aux cyclistes d’échanger sur les modes de lutte sociale ayant un impact concret.

Également un moyen de promouvoir… le vélo

À chaque ville-étape, la soixantaine de participants est accueillie dans un lieu relatif à l’économie sociale et solidaire, où ils plantent leurs tentes pour la nuit. Autogestion, travail en communauté : tout est fait pour que chacun puisse participer, à hauteur de ses moyens physiques : «  Sur la route, si quelqu’un est fatigué, il peut décider de s’arrêter et une voiture-balai le prend en charge pour la suite du voyage. Une fois installés, chacun cuisine un peu, aide à l’organisation. C’est selon la possibilité d’investissement de chaque participant. Ce type d’organisation est nécessaire pour permettre à des gens de tout âge et des non-professionnels de participer  » explique Karine Bailland, cycliste amateure sur le tour.

33 kilomètres par jour en moyenne

Pour Claire Gagnière, une participante, cela a du sens de…

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Sandrine Tran, Le Courrier Picard, 16.07.2018